lunes, 21 de febrero de 2011




L’insurgé, son vrai nom, c’est l’Homme, 
Qui n’est plus la bête de somme
Qui n’obéit qu’à la raison
Et qui marche avec confiance
Car le soleil de la science
Se lève rouge à l’horizon.



On peut le voir en barricades
Descendr’ avec les camarades,
Riant, blaguant, risquant sa peau.
Et sa prunelle décidée
S’allum’ aux splendeurs de l’idée,
Aux reflets pourprés du drapeau.



Devant toi, misère sauvage,
Devant toi, pesant esclavage,
L’insurgé se dresse
Le fusil chargé.



En combattant pour la Commune,
Il savait que la terre est une,
Qu'on ne doit pas la diviser.
Que la nature est une source
Et le capital une bourse
Où tous ont le droit de puiser.



Il revendique la machine,
Et ne veut plus courber l'échine
Sous la vapeur en action.
Puisque l'exploiteur à main rude
Fait l'instrument de servitude
Un outil de rédemption.



Devant toi, misère sauvage,
Devant toi, pesant esclavage,
L’insurgé se dresse
Le fusil chargé.




Contre la classe patronale,
Il fait la guerre sociale
Dont on ne verra pas la fin
Tant qu'un seul pourra, sur la sphère
Devenir sans rien faire
Tant qu'un travailleur aura faim !

A la bourgeoisie écoeurante
Il ne veut plus payer de rente
Combien de milliards tous les ans ?
C'est sur vous, c'est sur votre viande
Qu'on dépèce un tel dividende
Ouvriers, mineurs, paysans.

Devant toi, misère sauvage,
Devant toi, pesant esclavage,
L’insurgé se dresse
Le fusil chargé.









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